RÉSUMÉ DU SPECTACLE

CREATION Automne 2024.

Après les Imposteurs (2018), Quatre mains constitue le second volet du cycle L’Adolescence de l’Art, co-signé par l’auteur Alexandre Koutchevsky et le metteur-en-scène Jean Boillot.
Mélangeant des éléments fictionnels et biographiques des interprètes, les spectacles de ce cycle traitent de la jeunesse, de l’épreuve de la liberté, de la pensée de sa vie, des choix ou non-choix qui construisent l’adulte. Plus particulièrement, ils évoquent le monde des émotions qui nous débordent : comment elles nous laissent souvent étrangers à nous-mêmes. Et comment parfois elles trouvent dans l’art un espace pour s’exprimer, se structurer, pour être au monde.

Quatre Mains parlera de musique classique, « la musique des vieux », pratique artistique qui fut le choix de nos parents et non le nôtre (« tu nous remercieras plus tard ») et dont la poursuite ou l’arrêt fut l’un de nos premiers choix.

Dans leur jeunesse, Aline et Elios étaient pianistes, Jean harpiste. Ils se sont rencontrés au Conservatoire de Nice, dans la classe de formation musicale et sont devenus amis. Vers 16 ans, ils ont arrêté la musique et se sont perdus de vue.
Trente ans plus tard, Jean a retrouvé ses anciens amis et leur a proposé un projet de spectacle : reprendre ce quatre-main de Schubert, la Fantaisie en F mineur qu’ils étaient en train d’étudier au moment de leur séparation. « J’aimerais entendre la fin, entendre ce morceau joué en entier, par vous deux, aujourd’hui. Voilà ma proposition : vous avez un an pour réapprendre et finir ce Schubert. Dans un an, on se retrouve tous les trois et cette Fantaisie sera au cœur de notre spectacle qui s’appellera Quatre mains. »
Quatre mains est le « making of » de cette proposition et raconte les retrouvailles d’anciens amis et du travail musical.
A l’occasion de trois rendez-vous, Aline et Elios (re-)jouent sur le même piano, retrouvent Schubert, assis de nouveau côté-à-côte, se frôlant souvent, se griffant parfois. Remontent des souvenirs : les difficultés de l’apprentissage, les profs inspirant ou sadique, les confusions affectives où l’amitié se confond avec l’amour. Et la puissance de la musique de Schubert qui ne disant rien disait déjà tout.

Quatre mains sera un spectacle léger de théâtre musical adressé au tout-public et aux adolescents, pour la décentralisation. Il réunira deux interprètes et un piano, pour une centaine de spectateurs.

Coproduction : Espace 110 d’Illzach, Scène conventionnée d’intérêt national « art et création », le Canal de Redon, avec l’aide du Conseil Régional Grand Est.


LA PRESSE EN PARLE :

Pur plaisir !
Pierre François, HolyBuzz.

« Vous pratiquez ou aimez la musique ? Allez-y. Vous lui préférez le sport, la littérature ou tout autre art, y compris le noble ? Foncez-y aussi. […]
Le romantisme de la musique et la fraternité des comparses se complètent parfaitement pour arriver à un dénouement inattendu. Oui, il faut vite aller voir ce spectacle qui est en tout début de vie et déjà parfaitement au point ! »

Quatre Mains. Un duo en fa mineur
Mireille Davidovici
[…]  « Excellents interprètes, tant au piano que dans leur jeu théâtral, les acteurs nous font surtout pénétrer dans la musique à fleur de peau du compositeur, au fur et à mesure qu’ils décortiquent la partition, buttent sur des notes, analysent les différents mouvements de cette Fantaisie en fa mineur […] C’est un corps à corps sensuel où les mains se côtoient, se frôlent entre le « bas » et le « haut » du clavier, au gré des motifs. Ils dialoguent à travers la musique et, quand ils ne sont pas au clavier, se confient des secrets de leur en fance, longtemps tus, se disent leurs peurs et leurs chagrins d’adolescents. La musique aidant, une jolie relation se noue sur scène et avec le public, et nous écoutons avec bonheur les quelques mouvements de cette Fantaisie en fa mineur qui concluent Quatre Mains. Avec pour tout décor un tabouret et un piano numérique transportable, ce spectacle captivant a été conçu pour s’adapter à tout type de salle. »

Sublime 
David Season, Les chroniques d’Alceste.
« Inspiré de faits réels. » […] « Un très beau texte servi par deux interprètes habités. On a l’impression de vivre l’histoire des protagonistes, sensation renforcée par les lumières et la participation du public à plusieurs moments clefs. Le jeu d’Aline Le Berre est extraordinaire. Elle est lumineuse et son interprétation intense de l’élève prodige Aline séduit l’auditoire. […] La tension dramatique est appréciable et Aline Le Berre et Elios Noël se révèlent aussi bons comédiens que pianistes, ce qui n’est pas une mince affaire. On est bercé par la musique qui ponctue les scènes […] En définitive, un spectacle marquant, d’une rare intensité. «