RÉSUMÉ DU SPECTACLE

CREATION Automne 2024.

Que raconter de cette puissance d’émotion de la musique, qui, ne disant rien, dit tout ?

Aline et Élios se retrouvent après 30 ans. Aujourd’hui, ils sont acteurs. Chacun a sa vie, son travail, son œuvre. Ils se sont rencontrés adolescents au Conservatoire, alors qu’ils se destinaient à devenir pianistes.

Pour célébrer ces retrouvailles et en souvenir de leur jeunesse, ils vont reprendre la partition laissée en chantier au moment de leur séparation : le célèbre quatre mains D940, dit « Fantaisie en fa mineur » de Schubert,  testament artistique dédié à Caroline Esterhazy dont il était amoureux.

Aline et Élios ont un an pour s’y remettre.
Aujourd’hui, ils répètent. D’abord séparément. Puis ensemble. Côte à côte, ils (re-)jouent sur le même piano, tâtonnent, retrouvent les doigtés et les dynamiques, se frôlant souvent, se griffant parfois.
Remontent des souvenirs, réels ou inventés : les cruautés de l’apprentissage, les renoncements à la vie normale d’ado. Et aussi les extases musicale (classiques et autres), les amitiés et les émois amoureux.

D’anciens personnages réapparaissent aussi : Madame Dolorès Mebenga, professeur joyeuse et inspirante, et monsieur Testard, le prof détesté qui venait au conservatoire avec sa panthère. Et Franz et Caroline, côte à côté, interprètant la Fantaisie, comme on s’aime, comme on se quitte, comme on meurt.

La musique, c’est tout ce qu’on ne pourra jamais vivre.

Après les Imposteurs (2018), Quatre mains constitue le second volet du cycle L’Adolescence de l’Art, co-signé par Jean Boillot et Alexandre Koutchevsky.
Un spectacle léger de théâtre musical pour la décentralisation,  pour 2 interpètes et 1 piano (sur place ou amené par nos soins).