© Arthur Péquin

RÉSUMÉ DU SPECTACLE

Création 2015 – Durée 2h00

Premier volet de notre diptyque E. Labiche, les animals réunit deux petites pièces en un acte qui explorent le thème du parasite. Dans La dame au petit chien, un jeune artiste débiteur gagne un logement sans avoir à rembourser sa dette, en s’offrant, lui et ses meubles, en gage à son créancier. Dans Un Mouton à l’entresort, un pseudo-domestique se fait engager chez un maître, pour mener clandestinement de macabres expérimentations animales.

Dans une même scénographie évolutive, machine à jouer aux allures de salon bourgeois, accompagnés par un piano pneumatique qui joue tout seul, cinq comédiens explore toutes les facettes conscientes et inconsciente de notre humanité. Le corps est ici au centre même de l’art de l’acteur : le corps désirant, exubérant : le corps, siège de la contradiction entre le désir et la volonté est un corps-symptôme.


Le Monde.fr – Evelyne Trâne : Avec une précision d’horloger, Jean Boillot officie sa mise en scène ; tout jubile dans ses tableaux (…) Nous ne pouvons que saluer cette création et applaudir toute l’équipe artistique. Ce spectacle agit en véritable purge, une véritable saignée de la grisaille quotidienne. Nous rions, nous gloussons comme des poules ou des coqs en bénissant Labiche.

L’Humanité – Jean-Pierre Léonardini : Jean Boillot, dans une scénographie transformiste originale (Laurence Villerot) organise magistralement ces deux satires scéniques endiablées, jusqu’à la verticale. Vrai ! On y grimpe au mur… Ils sont cinq et l’on dirait qu’ils sont dix, démultipliés qu’ils semblent dans la violente métamorphose d’eux-mêmes en marionnette aux ficelles tirées par un clandestin génie de l’absurde…

Le Jeudi – Christophe Prevost : Et c’est bien cette danse des corps qui captive le spectateur entre deux éclats de rire. Une danse qui s’appuie sur la musicalité des textes, une mécanique verbale parfaitement huilée entre rire nerveux, répétitions de mots, apartés, duels verbaux au rythme aussi effréné que la mise en scène.

Mediapart – Dashiell Donello : Jean Boillot a su tirer le meilleur de l’excellence des situations. Son regard sur les défauts de l’homme est de la plus grande acuité. Bien aidé en cela par des comédiens fous, joyeux, hallucinants, bien dans leur corps, heureux d’être sur le théâtre, avec un rire en personne incarné par leur jeu. Un grand bonheur que ce Labiche !

La Terrasse – Catherine Robert : Les quatre comédiens (Guillaume Fafiotte, Philippe Lardaud, David Maisse, Nathalie Lacroix et la sidérante Isabelle Ronayette) font preuve d’un talent éblouissant. La force de la critique politique de Labiche apparaît d’autant plus évidente par ce traitement aussi gaillard qu’intelligent, et l’ensemble compose un spectacle absolument magistral.